dire non à un enfant

A partir de quand peut-on dire non à un enfant?

Dire non à un enfant ne va pas de soi pour les parents. Ils oublient parfois à quel point fixer un cadre et des limites est sécurisant pour le jeune enfant. Dire non à votre enfant lui permet de le mettre à sa place d’enfant, et de vous remettre à votre place d’adulte.

Faire avec la contrainte, voilà le secret d’une éducation sécurisante.

Car la vie n’est faite que de cela. Il serait illusoire de ne pas dire non à un enfant, voire dangereux.  En effet, nous vivons en société, et il existe des règles de vivre-ensemble; indispensables, même si parfois contraignantes. Les feux rouges, la police, le respect…

A l’heure où l’on parle de l’enfant acteur de son autonomie, du libre-choix etc… du jeune enfant, ÉVIDEMMENT,  Super Poppins abonde dans ce sens.
Mais dire non à l’enfant est AUSSI important. Fixer un cadre rassure et permet à l’enfant de constater qu’il existe des limites au monde, et d’ainsi développer créativité et imagination pour composer avec.
Le (de plus en plus) célèbre test du chamallow l’illustre parfaitement: http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/Un-Chamallow-ou-deux
Dire non à un enfant peut donc se faire dés qu’il est dans votre ventre (si vous êtes une femme enceinte héhé). S’il bouge trop. Si son intérêt ne coïncide pas avec le vôtre. Attention, on va dire un « non » à l’enfant ferme et doux, on explique pourquoi, surtout.
Il est fondamental de poser un cadre et des limites à un enfant.
C’est sécurisant.
Lui laisser le choix oui, l’enfant roi, non. Je pense au poème « Tu seras un homme », du grand Kipling.
La beauté de ce poème et sa justesse, résident dans cet aller-retour, cette nuance permanente à faire pour viser plus haut, tendre vers un mieux.
Donc laisser le choix à l’enfant, oui.
Mais il ne faudrait pas confondre avec l’enfant roi. Un enfant a besoin de limites. Pas de limites, c’est aussi grave que trop.
Vraiment.

Alors, vous pouvez arrêter de lui laisser trop de choix, c’est en fait insécurisant. Dites plutôt non à votre enfant.

Et surtout, surtout, lorsque vous dites non à un enfant, sachez pourquoi vous interdisez. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise raison d’interdire, c’est VOTRE raison, que vous pouvez expliquer (et donc faire appliquer puisqu’elle a du sens).
Voici un petit tuyau de Super Poppins pour laisser le choix tout en mettant une limite:
A un an, on laisse un choix, deux maximum à l’enfant.
À deux ans, 2 choix, à 3 ans trois choix…
Pas mille, cela suffit.
Trop de choix ne font qu’embarrasser un jeune enfant, c’est abstrait pour lui.
Dans le même temps, trop de contraintes, c’est aliénant.
Donc lui laisser au moins (l’illusion de ) 2 choix au minimum, cela le rend acteur de son quotidien, tout en lui laissant entendre qu’il doit composer avec la contrainte, inéluctable.
C’est vous l’adulte qui décidez. Voici un petit rappel de techniques pour tenir bon en cas de doute: http://papapositive.fr/parents-garder-sang-froid-toute-situation-2/

Vous avez le droit de dire « non ». « Attends « . « Tu es encore un enfant et cela, c’est pour les adultes ». En tant que parent, il est certain que vous avez anticipé le matériel de puériculture qu’il vous fallait (la liste ici, si vous aviez besoin d’inspiration: http://superpoppins.com/bebe-1-an-comment-trouver-des-articles-de-puericulture-pas-cher-et-utiles/), les valeurs qui vous animent…

Dire non à votre enfant fait partie des essentiels de l’éducation que vous pourrez lui transmettre, foi de Super Poppins.

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