maman pro petite enfance

Être maman et pro de la petite enfance: une casquette de chercheur…

Devenir maman, après avoir travaillé dans la petite enfance, est un ajustement à trouver. Une casquette de chercheur à enfiler.

Nos métiers sont fantastiques. Mais on n’y vient pas par hasard. Quand je suis devenue maman (je suis encore en train de l’inventer, ce nouveau statut), être pro de la petite enfance ne m’a pas aidée. Pourtant, je sais que maintenant que je suis maman, je vais certainement  exercer mon métier de pro petite enfance avec un petit quelque chose en plus.
Le fait d’avoir eu en tête beaucoup de théories de Winnicott, Dolto et Maria Montessori a parasité mon rôle de maman dans les tout premiers mois.
Être maman a été parasité par le fait d’être une pro petite enfance au début; c’est certain. Mais maintenant que je suis maman, je vais faire mon métier de pro de la petite enfance avec un petit quelque chose en plus, c’est sûr.
Et puis à un moment, je suis sortie de la torpeur. Mais je n’ai pas vu la lumière d’un coup d’un seul, d’abord parce que je n’étais pas en état, ni psychiquement, ni hormonalement. Non , les choses se sont décantées doucement et d’elles-mêmes, lentement. Et puis parce que comme toutes les bonnes choses de la vie, cela demande du temps et de la patience.
Et le temps m’a tout doucement fait comprendre. Parce que j’ai progressivement compris que je ne devais rien faire. J’avais juste à rencontrer mon fils. J’ai compris que j’étais une maman pour mon fils, et pas une pro petite enfance. Et que grâce à mes parfaites imperfections, le lien se créerait entre mon enfant et moi, et que lui à son tour pourrait devenir parfaitement imparfait.
Et cela, tant que je ne me suis pas laissée aller à cette expérience, n’était qu’une belle théorie.
Mais prendre le temps de le rencontrer. Le regarder.
Marcher en essais-erreurs.
Prendre le temps d’apprendre à comprendre ce qu’il veut, ce qu’il cherche à me dire. Lorsque lui-même ne le sait pas. Car comme tous les bébés, mon bébé pleure, parfois, et la raison ne sera jamais élucidée…
Je suis tombée sur cet article que j’ai trouvé absolument pertinent:
Voilà, être pro de la petite enfance c’est être chercheur.
Être parent aussi.
MAIS PAS DE LA MÊME MANIÈRE: NOUS NOUS COMPLÉTONS. CHACUN A SA PLACE.
maman ET pro petite enfance

maman ET pro petite enfance

Aujourd’hui, le seul genre d’article auquel je fais confiance en tant que maman, c’est quand je lis ici par exemple, que le câlin aide l’enfant, durablement :

https://www.santelog.com/actualites/parentalite-le-contact-humain-laisse-aux-nourrissons-une-caresse-moleculaire?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

Alors à terme, j’aimerais bien dire, « tu seras féministe mon fils » (parce que entre la charge mentale  et le #Meetoo, je me dis que je veux l’élever avec des valeurs, mon bonhomme). J’aimerais dire qu’il sera poli, aimable, patient, courtois, intelligent…
Mais plus humblement, je vais surtout me dire qu’en tant que sa maman, je vais faire de mon mieux, vraiment, vraiment, mais que surtout, je vais faire beaucoup d’erreurs et que cela aussi l’aidera à grandir, et que si j’ai bien fait mon job de maman, il pourra me critiquer sans trop m’en vouloir, et que pour les conseils, je demanderai aux pros petite enfance, qui sauront m’aiguiller.
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